Chope à scènes de chasse

Numéro principal : OA 12203

Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes

Froment-Meurice, François-Désiré (Paris, 1801 - Paris, 1855), Orfèvre
Geoffroy Dechaume, Adolphe Victor (1816 - 1892), D'après
Rouillard, Pierre Louis (1820 - 1881), D'après

Titre : Chope à scènes de chasse

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Quatre sangliers, assis sur leur arrière-train et enserrés dans un enlacement de branches de chêne, forment la base en argent doré. Le corps de la chope est en ivoire, avec une doublure de vermeil à l'intérieur. Sur une face, un combat oppose un lion, un python et un cheval, dont la tête disparaît derrière le fauve. Sur l’autre face, des fauves, embusqués sur des rochers, attaquent deux chevaux. Une lionne bondit sur un cheval au galop, qui tourne la tête vers elle, et un lion est déjà aux prises avec un second cheval ; à l’arrière-plan, d’autres lionnes guettent depuis des rochers. Ces combats se déroulent dans une végétation exotique luxuriante, avec de grands palmiers, des agaves et des bananiers, qui tranchent avec la flore et la faune indigènes de la monture. L’anse en argent doré est formée d’une branche de chêne, qui se ramifie à son extrémité pour s’attacher au haut de la chope et au couvercle. Des oiseaux, des lézards, et même une petite souris, peuplent ces rameaux. Un nid abrite un oisillon, que la mère couvre de son aile. Une figure de Diane, coiffée d’un croissant, allongée sur l’anse, épouse par sa cambrure la courbure de l’anse. Le couvercle, uni à sa base, est gravé d’un décor vermiculé dans sa partie renflée. Un amour facétieux se penche au-dessus du bec, avec une balle dans la main. Quatre têtes d’animaux (un lion, un loup, un renard et un cerf) surgissent du lacis de branches de chêne. Sur une terrasse, un jeune palefrenier retient un cheval cabré par la bride.
Le décor animalier et végétal est probablement l'oeuvre du sculpteur Pierre-Louis Rouillard (1820-1881).
L’anse est formée d’une branche de chêne, sur laquelle est allongée, dans une position cambrée, une femme coiffée d’un croissant, symbolisant Diane, déesse de la chasse. Cette femme reprend la figure de la Raison de la coupe des Vendanges (OA 11011), exposée en 1844 par Froment-Meurice, dont le modèle avait été donné par Adolphe-Victor Geoffroy-Dechaume. Il est donc vraisemblable que Froment-Meurice réutilise cette figure et l’adapte, par le simple ajout d’un croissant, à une nouvelle œuvre, comme il le fait souvent.

Poinçon :
A partir de 1840, importation (sur le bord extérieur du couvercle)
France, argent, depuis 1838, 2e titre et garantie (sur le bord extérieur du couvercle, à l'extérieur du bec)
Signature :
Froment Meurice (en cursives, au revers)

Hauteur : 35,5 cm ; Largeur : 30 cm ; Profondeur : 22 cm ; Poids : 2,869 kg

Matériau : ivoire = dent
Matériau : vermeil = argent doré

Epoque / période : Deuxième République (1848-1852) (Occident->époque contemporaine)

Date de création/fabrication : vers 1849

Paris (France->Ile-de-France = Ile de France)

New York, coll. Larin Defrin ; acquis de la galerie Neuse, Brême (décision du 21 décembre 2006)

achat

date de comité/commission : 09/11/2006
date du conseil : 16/11/2006
date de l'arrêté/décision : 24/11/2006

Etat

Musée du Louvre, Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes

achat

Deuxième République (1848-1852)

Paris

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