La rose du Louvre, image 1/2
La rose du Louvre, image 2/2
La rose du Louvre, image 1/2
La rose du Louvre, image 2/2
Télécharger
Suivant
Précédent

La rose du Louvre

2020
RFML.AG.2020.32.1, Recto
Département des Arts graphiques
Numéro d’inventaire
RFML.AG.2020.32.1, Recto
Collection
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
OTHONIEL Jean-Michel (1964)
Ecole française

description

Dénomination / Titre
La rose du Louvre
Description / Décor
Commentaire :
Gravure : Fanny Boucher, Atelier Heliog, Meudon.

Jean-Michel Othoniel entretient une relation privilégiée avec le musée du Louvre. Au début des années 1980, il y officiait, de jour comme de nuit, comme "gardien". Son intérêt pour les fleurs était déjà marqué puisqu'il se lança dans une sorte de "chasse aux trésors" en cherchant à identifier les espèces florales représentées dans les tableaux. En 2019, pour les trente ans de la Pyramide de I. M. Pei, le musée du Louvre l'invita à créer 'L'Herbier merveilleux', pour lequel il photographia quantité de fleurs dissimulées dans les œuvres du musée. A cette occasion il a reconnu dans la rose du mariage entre Marie de Médicis et Henri IV, peint par Rubens, la 'fleur du Louvre', 'celle qui dirait tout'. La rose, symbole de passion, de pouvoir, d'érudition et de sensualité, est donc devenue pour Othoniel la fleur du Louvre. Il en a peint sa propre version, une série de six peintures à l'encre sur feuille d'or blanc, qui ont enrichi les collections permanentes du musée grâce à leur don par l'artiste. Le musée du Louvre et la Réunion des Musées Nationaux-Grand Palais ont ensuite souhaité lui commander cette planche héliogravée. L'édition d'estampes par l'atelier de la Chalcographie à partir de cette matrice permet la diffusion de cette nouvelle version de sa "Rose du Louvre".
Numéro d'usage RMN-GP : 11486C.

Céline Delavaux, "La « Rose» d'Othoniel s'épanouit en estampes", dans 'Grande Galerie, Le Journal du Louvre', Hiver 2020-2021, n°53, p. 16, (reproduction de l'estampe).

Artiste multiforme, Jean-Michel Othoniel est connu pour ses œuvres en perles de verre coloré. Cette estampe est le fruit d'une longue complicité avec le musée du Louvre, qu'il a tissé d'abord comme gardien pendant ses années d'études, puis, quelques décennies plus tard, lorsqu'il est invité, à l'occasion des trente ans de la pyramide en 2019, à décrire dans un 'Herbier merveilleux' le sens caché des fleurs glanées dans les collections de chacun des huit départements (coédition avec Actes Sud). Parmi les fleurs, une retient son attention qu'il baptise 'La Rose du Louvre', détail sorti du 'Mariage de Marie de Médicis et d'Henri IV' (1621-1625) de Rubens. Cette rose, symbole de passion, de pouvoir et de beauté, devient pour Othoniel la fleur emblématique du Louvre. Il réalise un premier dessin à l'aquarelle qu'il intègre dans son ouvrage puis décline cette rose noire en six peintures à l'encre sur feuille d'or blanc, installées dans la Cour Puget du musée et crée une planche gravée sur fond argenté, ultime version en édition limitée pour la Chalcographie. Grâce à la technique de l'héliogravure, il restitue la matière et la profondeur du dessin avec un subtil choix d'encres travaillées dans un format ajusté.

Aline François-Colin dans 'E/Ancrage : estampes contemporaines du Louvre et de la Rmn-GP', cat. exp., Landerneau, galerie de Rohan, 16 juin 2022-26 novembre 2022, sous la dir. d'Axelle Marin et de Jean-Gérald Castex, Châteaulin, Locus Solus, 2022, p. 74-75 (tirage repr.).

Caractéristiques matérielles

Dimensions
H. 0,376 m ; L. 0,35 m
Matière et technique
Format de la plaque gravée : H. 376 mm x l. 350 mm
Format feuille : H. 480 mm x l. 417 mm

Lieux et dates

Date de création / fabrication
2020

Données historiques

Historique de l'œuvre
Commande suivie d'achat auprès de l'artiste. Commission des acquisitions du 9 décembre 2020.
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
Dernière provenance : Othoniel, Jean-Michel
Date d’acquisition
2020

Localisation de l'œuvre

Emplacement actuel
Atelier de la chalcographie
Dernière mise à jour le 05.12.2024
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances