Télécharger
Suivant
Précédent

Portrait d'homme jeune debout devant une colonne, nu-tête, en fraise, la main droite sur la poitrine, il est tourné à gauche.

2426 C/ Recto
Département des Arts graphiques
Numéro d’inventaire
2426 C/ Recto
Collection
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
Anonyme
Ecole inconnue
gravé d'après Dyck, Antoon van

description

Dénomination / Titre
Portrait d'homme jeune debout devant une colonne, nu-tête, en fraise, la main droite sur la poitrine, il est tourné à gauche.
Portrait d'un homme debout devant une colonne, la main droite sur la poitrine.
Description / Décor
Commentaire :
Fait partie d'un ensemble de plaques de cuivre ayant servi à l'exécution d'une suite de portraits gravés d'hommes illustres communément nommée l'« Iconographie » de van Dyck. Antoon van Dyck, associé à l'éditeur anversois Martinus van den Eden, fit appel à plusieurs graveurs pour l'exécution des portraits : L. de Vorsterman et P. Pontius en gravèrent plus de la moitié, vingt-deux pour le premier et trente pour le second. P. Jode le Jeune, S. à Bolswert, R. van Voerst, W. Hondius, W. J. Deff, C. Galle et N. Lauwers ont également participé à cette importante entreprise. Cette première édition diffusée du vivant de van Dyck - donc avant 1641 -, qui circulait sur le marché de l'art sans reliure et en portefeuilles, était destinée au milieu des amateurs d'art ou aux artistes. Elle était constituée d'un ensemble de quatre-vingt portraits gravés répartis entre souverains et militaires, hommes d'état et savants, artistes et amateurs d'art, exécutés à partir des modèles produit par van Dyck. Gillis Hendricx qui a acquis les quatre-vingt cuivres auprès de van Eden, réalisa entre 1645 et 1646 la première édition posthume de l'« Iconographie » (l'adresse de van den Eden fut supprimée de tous les cuivres et remplacée par celle de son nouveau détenteur ou par ses initiales). Porté à cent, Hendricx enrichi la suite gravée de quinze eaux-fortes originales de van Dyck représentant des portraits d'artistes, excepté celui d'Erasme : J. Brueghel, P. Brueghel, Erasme, F. Francken Le Jeune, J. de Momper, A. van Noort, P. Pontius, J. Snellinx, F. Snyders, J. Suttermans, L. Vosterman, W. de Vos, P. de Vos, J. de Wael et l'autoportrait de van Dyck remanié au burin par J. Neefs pour servir de frontispice (voir 2303C). Cette édition rencontra un certain succès, si bien que l'éditeur commanda de nouvelles estampes aux graveurs qui avaient déjà collaborés avec van Eden, mais également à de nouveaux noms (P. Clouwet et A. Lommelin). Les libraires Arkstée & Merkus, (Amsterdam et Leipzig) qui avaient en leur possession 132 cuivres de l'« Iconographie » depuis 1752, en éditèrent sept ans plus tard une version augmentée dans laquelle chaque portrait est accompagné d'une biographie. Le recueil prend pour la première fois le titre « Iconographie » (« Iconographie ou Vies des hommes illustres du XVII. siècle écrites par M. V**. Avec les portraits peints par le fameux Antoine van Dyck et gravées sous sa direction » ). La collection Rothschild en conserve un exemplaire constitué de deux tomes reliés en un volume (L 518 LR).

Caractéristiques matérielles

Dimensions
H. 0,286 m ; L. 0,202 m
Matière et technique
plaque de cuivre;eau-forte;burin

Données historiques

Historique de l'œuvre
Martinus van den Enden (1654-1674), Anvers ; Gillis Hendricx (vers 1640-1677), vente, Anvers, 15 novembre 1677 et suiv. ; Hendrick (1689-1721) et Cornelius Verdussen (1689-1728), Anvers ; Anne-Marie Blanckaert (1670-1752), veuve de H. Verdussen, vente, Anvers, 10-26 juillet 1752 (131 cuivres vendus pour la somme de 188 florins) ; Arkstée et Merkus, Amsterdam et Leipzig (établis jusqu'en 1780); marchand d'art Van Marke, Liège ; acquis en 1851 par le musée du Louvre (125 cuivres pour la somme de 2500 francs).
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
Dernière provenance : Van Marke
Mode d’acquisition
achat
Date d’acquisition
1851

Localisation de l'œuvre

Emplacement actuel
Centre de Conservation du Louvre
Dernière mise à jour le 04.01.2023
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances