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Moulage de la poignée du glaive de Louis XVIII
vers 1853
Lieu de création : Paris
OA 12963 ; SN 848 1
Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Actuellement visible au Louvre
Salle 705
Aile Denon, Niveau 1
Numéro d’inventaire
Numéro principal : OA 12963
Autre numéro d'inventaire : SN 848 1
Autre numéro d'inventaire : SN 848 1
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
description
Dénomination / Titre
Titre : Moulage de la poignée du glaive de Louis XVIII
Description / Décor
En septembre 1820, Louis XVIII avait ordonné de monter avec les Diamants de la Couronne une épée, en même temps qu’une couronne et un grand ordre du Saint-Esprit. C’est finalement un glaive qui est exécuté et livré par Bapst à la fin du mois d’août 1821. Il est porté par Charles X pour le sacre. Le glaive, entièrement orné de diamants taillés en roses, est bien reconnaissable avec ses quillons trilobés sur le portrait de Charles X en costume royal par Gérard.
Comme toujours, les archives, précises sur le décompte et l’identification des pierres, ne livrent aucun renseignement sur l’apparence du joyau monté. Le moulage nous révèle donc la disposition des diamants sur la poignée, avec de grosses roses au centre (les plus grosses au centre d’un peu plus de 11 kts), encadrées de petites, et, au revers, le double L de Louis XVIII, conservé donc par Charles X. Le pommeau est orné du diamant le plus pesant, identifié sur le moulage par son numéro 173 et son poids 15 kts 2/4.
Sur la tranche du moulage figure la signature en creux "A. Devin", qui est celle de Jean-Baptiste Noël Adolphe dit Adolphe Devin, nommé inspecteur joaillier des diamants de la couronne en mars 1853. Ancien ouvrier de la maison Bapst, administrateur consciencieux, Devin commande à Alexandre Desachy des moulages des bijoux du précédent règne lorsqu'ils étaient démontés.
Le moulage est probablement effectué en 1853, le glaive figurant dans un état des objets démontés de janvier 1854 ; une feuille volante des archives de la Maison de l’Empereur réunit d’ailleurs les contours sommairement esquissés des moulages des trois insignes du Saint-Esprit et du glaive.
La monture en or de la poignée du glaive est fondue, avec les autres insignes royaux, en 1887.
Son étui est néanmoins conservé au ministère des Finances. Livré par le gainier Viller, il a la particularité d’avoir conservé son décor de fleurs de lys, contrairement aux écrins des parures qui continuent à servir sous le Second Empire.
Comme toujours, les archives, précises sur le décompte et l’identification des pierres, ne livrent aucun renseignement sur l’apparence du joyau monté. Le moulage nous révèle donc la disposition des diamants sur la poignée, avec de grosses roses au centre (les plus grosses au centre d’un peu plus de 11 kts), encadrées de petites, et, au revers, le double L de Louis XVIII, conservé donc par Charles X. Le pommeau est orné du diamant le plus pesant, identifié sur le moulage par son numéro 173 et son poids 15 kts 2/4.
Sur la tranche du moulage figure la signature en creux "A. Devin", qui est celle de Jean-Baptiste Noël Adolphe dit Adolphe Devin, nommé inspecteur joaillier des diamants de la couronne en mars 1853. Ancien ouvrier de la maison Bapst, administrateur consciencieux, Devin commande à Alexandre Desachy des moulages des bijoux du précédent règne lorsqu'ils étaient démontés.
Le moulage est probablement effectué en 1853, le glaive figurant dans un état des objets démontés de janvier 1854 ; une feuille volante des archives de la Maison de l’Empereur réunit d’ailleurs les contours sommairement esquissés des moulages des trois insignes du Saint-Esprit et du glaive.
La monture en or de la poignée du glaive est fondue, avec les autres insignes royaux, en 1887.
Son étui est néanmoins conservé au ministère des Finances. Livré par le gainier Viller, il a la particularité d’avoir conservé son décor de fleurs de lys, contrairement aux écrins des parures qui continuent à servir sous le Second Empire.
Inscriptions
Inscription :
N 345 procès verbal récolement. N°2 de l’inventaire. Folio 9 des pierres sur papier. 29 mai 1853. (en rouge sur la tranche)
Signature :
A. Devin (sur la tranche)
N 345 procès verbal récolement. N°2 de l’inventaire. Folio 9 des pierres sur papier. 29 mai 1853. (en rouge sur la tranche)
Signature :
A. Devin (sur la tranche)
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Largeur : 15,3 cm ; Longueur : 18,5 cm
Matière et technique
Matériau : plâtre
Lieux et dates
Date de création / fabrication
Epoque / période : Second Empire (1852-1870) (Occident->époque contemporaine)
Date de création/fabrication : vers 1853
Date de création/fabrication : vers 1853
Lieu de création / fabrication / exécution
Paris (France->Ile-de-France = Ile de France)
Données historiques
Historique de l'œuvre
Entré au musée du Louvre en 1891
Date d’acquisition
date : 1891
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Denon, [OArt] Salle 705 - Galerie d'Apollon, Vitrines tables, vitrine table 3
Index
Période
Lieux
Bibliographie
- Dion-Tenenbaum, Anne (dir.), Les diamants de la Couronne et joyaux des souverains français, Editions Faton, 2023, p. 188-189, 190, 192, cat. 24
Dernière mise à jour le 02.09.2022
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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