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Bouquet de lumières reposant sur le piédestal GME 1425 1, d'une paire avec GML 163 2 et GME 1425 2
vers 1807
GML 163 1
Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Actuellement visible au Louvre
Salle 552
Aile Richelieu, Niveau 1
Numéro d’inventaire
Numéro principal : GML 163 1
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
Thomire, Pierre Philippe
(Paris, 1751 - Paris, 1843)
description
Dénomination / Titre
Titre : Bouquet de lumières reposant sur le piédestal GME 1425 1, d'une paire avec GML 163 2 et GME 1425 2
Type d'objet
instrument d'éclairage
Description / Décor
Un groupe de trois dauphins en bronze ciselés et dorés au mat porte le plateau sur lequel se trouve une girandole à sept lumières. L'ensemble repose sur un piédestal marqueté d'ébène avec incrustations en étain et cuivre (GME 1425 1).
Les binets en forme de boutons de fleurs de lys au naturel interdisent toute datation antérieure à la Restauration. Les dauphins qui supportent le plateau des girandoles sont probablement une allusion dynastique bien que le duc d'Angoulême n'ait été désigné dauphin qu'en 1824. Ces torchères confirment le goût sous le Premier Empire pour le mobilier néo-Boulle, style qui s'affirmera sous le règne de Louis-Philippe et celui de Napoléon III.
Les binets en forme de boutons de fleurs de lys au naturel interdisent toute datation antérieure à la Restauration. Les dauphins qui supportent le plateau des girandoles sont probablement une allusion dynastique bien que le duc d'Angoulême n'ait été désigné dauphin qu'en 1824. Ces torchères confirment le goût sous le Premier Empire pour le mobilier néo-Boulle, style qui s'affirmera sous le règne de Louis-Philippe et celui de Napoléon III.
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 0,48 m ; Largeur : 0,48 m
Matière et technique
Matériau : bronze (doré)
Technique : techniques métal (bronze d'ameublement)
Technique : techniques métal (bronze d'ameublement)
Lieux et dates
Date de création / fabrication
Epoque / période : Restauration (1814-1830) (Occident->époque contemporaine)
Date de création/fabrication : vers 1807
Date de création/fabrication : vers 1807
Données historiques
Historique de l'œuvre
En 1807, Thomire, Duterme et compagnie s'engagent à "fournir, confectionner et délivrer au Garde-meuble de la couronne" plusieurs objets, dont "deux paires de candélabres genre gotique façon marqueterie de boulle les fonds en ébène avec incrustations en étain et cuivre…", suite à une décision de l'Empereur du 4 janvier 1807 et au décret du 26 mars de la même année d'accorder "un fonds spécial" pour passer des commandes "aux manufactures qui, dans ce moment, se trouvent dans un état de souffrance ; le 11 juillet 1810, Thomire-Duterme, fondeurs de bronze, livrent au Garde-Meuble, pour le petit salon servant de salle à manger des petits appartements de l'Impératrice au plais des Tuileries, deux candélabres au prix de 4800 francs la paire ; l'inventaire des Tuileries de 1816 mentionne effectivement leur présence dans l'appartement du duc d'Angoulême ; envoyées en réserve en 1826 dans le magasin des meubles des Tuileries, les torchères s'y trouvent toujours en 1829 (n° 16383 inscrit sur une étiquette sous le piédestal).
Les candélabres rentrent au Garde-meuble le 25 janvier 1832 (n° 29917) ; leur usage entre 1832 et 1855 reste inconnu ; les piètement sont alors utilisés indépendamment des girandoles ; en 1855 les piédestaux sont en réserve (n° 530) ; longuement inutilisés, ils reçoivent en 1894 leur numéro d'inventaire actuel ; il faudra attendre la restauration de 2005 pour que les piédestaux retrouvent leurs girandoles.
Dépôt du Mobilier national par arrêté ministériel, reçu le 24 août 2011.
Les candélabres rentrent au Garde-meuble le 25 janvier 1832 (n° 29917) ; leur usage entre 1832 et 1855 reste inconnu ; les piètement sont alors utilisés indépendamment des girandoles ; en 1855 les piédestaux sont en réserve (n° 530) ; longuement inutilisés, ils reçoivent en 1894 leur numéro d'inventaire actuel ; il faudra attendre la restauration de 2005 pour que les piédestaux retrouvent leurs girandoles.
Dépôt du Mobilier national par arrêté ministériel, reçu le 24 août 2011.
Mode d’acquisition
dépôt
Date d’acquisition
date de l'arrêté : 24/08/2011
Propriétaire
Mobilier National et manufactures des Gobelins, de Beauvais et de la Savonnerie, Paris
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Richelieu, [OArt] Salle 552 - Jacob-Desmalter
Index
Bibliographie
- Deldicque, Mathieu (dir.), André Charles Boulle, cat. exp. (Chantilly, Musée Condé - Château de Chantilly, 8 juin - 6 octobre 2024), Château de Chantilly - Editions Monelle Hayot, 2024, p. 340-342, fig. 4
Dernière mise à jour le 19.05.2024
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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