Télécharger
Suivant
Précédent
Coupe des Vendanges
vers 1844
Lieu de création : Paris
OA 11011
Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Actuellement visible au Louvre
Salle 563
Aile Richelieu, Niveau 1
Numéro d’inventaire
Numéro principal : OA 11011
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
Wiese, Julius-Rodolphe-Léopold
dit aussi , Jules Wièse (Berlin, 1818 - Paris , 1890), Orfèvre, Participation
Vechte, Antoine (Vic-sous-Thil, 1800 - Avallon, 1868), Orfèvre, Participation
Geoffroy Dechaume, Adolphe Victor (1816 - 1892), D'après
Mulleret, Louis-Augustin (Paris, 01/11/1803 - Paris, 11/05/1874), Participation
Froment-Meurice, François-Désiré (Paris, 1801 - Paris, 1855)
Vechte, Antoine (Vic-sous-Thil, 1800 - Avallon, 1868), Orfèvre, Participation
Geoffroy Dechaume, Adolphe Victor (1816 - 1892), D'après
Mulleret, Louis-Augustin (Paris, 01/11/1803 - Paris, 11/05/1874), Participation
Froment-Meurice, François-Désiré (Paris, 1801 - Paris, 1855)
description
Dénomination / Titre
Titre : Coupe des Vendanges
Type d'objet
orfèvrerie, argenterie ; coupe
Description / Décor
La coupe ovale en agate été taillée en fonction de la configuration de la pierre. Le fond est en effet occupé par une grande tache d'un brun assez soutenu, de forme approximativement ovale, autour de laquelle tournent, jusqu'au bord de l'objet, des veines concentriques de plus en plus claires. Ceinte d'un bord plat de 3 mm de large, la coupe présente à l'extérieur, sur la partie veinée, trente-cinq facettes assez maladroitement obtenues, car leur largeur est inégale et le tracé des arêtes qui les séparent est hésitant. La coupe est pourvue d'une petite base emboîtée dans une capsule d'argent doré surmontant le pied. Sur l'un des petits côtés, est rapportée une coquille qui est exécutée dans une autre pierre, une agate grise, et dont les trois lobes sont séparés à l'extérieur par deux cannelures. La jonction des deux pièces est masquée, à l'extérieur comme à l'intérieur, par les pampres horizontaux de la monture d'orfèvrerie. La coquille est perforée afin de permettre la fixation des feuilles de vigne qui la couronnent.
Le nom de "Coupe des Vendanges, attribué à l'objet dès l'origine, est dû au thème de la monture. Elle est en effet constituée par un cep de vigne en argent doré, qui, planté sur une terrasse trilobée, forme le pied, se ramifie sous le centre de la coupe pour en cacher le système de fixation et donner naissance à une grande anse double se séparant en deux branches au-dessus de la coquille. A l'extérieur de celle-ci, les vrilles dessinent une sorte de fleurs de lis. Les pampres portent des feuilles en émail vert translucide et huit grappes formées de perles. Ce décor est complété par des figures et animaux en argent. A mi-hauteur du pied, est ménagé un berceau de vigne, formant le noeuf, sous lequel sont assis des personnages symbolisant les différentes sortes d'ivresse. Représentant l'ivresse du poète, Anacréon rêve, entouré d'un livre, d'un rouleau et d'une branche de laurier épars sur le sol. A sa gauche, l'ivresse amoureuse apparaît sous l'aspect d'un couple assis sur des branchages de lierre qui, bien que jeune, figurerait Loth et une de ses filles. Le jeune homme en costume d'inspiration Renaissance, coiffé d'un bonnet, vêtu d'un pourpoint à motifs gravés, élève de la main droite une coupe en enlaçant du bras gauche la jeune femme dévêtu, cheveux flottant, près de laquelle se sont posées deux colombes. L'ivresse bachique enfin est incarnée par Noé, vieillard à l'air absent, tenant une coupe, assis sur des feuilles de chêne sous lesquelles surgit un crapaud.
Sur l'anse, un lézard se dirige vers un nid, d'où l'observent quatre oisillons.
La base est entourée d'une bordure d'argent doré ornée d'émail champlevé opaque. Le décor sur fond noir consiste en une alternance de palmettes dorées de deux tailles différentes, les plus grandes encadrées d'émail bleu turquoise. Des pampres répandus sur cette bordure l'associent au reste de l'objet dont elle est très différente.
Pour la composition de cette coupe, François-Désiré Froment-Meurice fit appel à Adolphe-Victor Geoffroy-Dechaume, un des sculpteurs collaborant avec lui.
Inspirée de l'orfèvrerie allemande du XVIe siècle, cette œuvre reflète l'admiration caractéristique de la Monarchie de Juillet pour l'art de la Renaissance.
Le nom de "Coupe des Vendanges, attribué à l'objet dès l'origine, est dû au thème de la monture. Elle est en effet constituée par un cep de vigne en argent doré, qui, planté sur une terrasse trilobée, forme le pied, se ramifie sous le centre de la coupe pour en cacher le système de fixation et donner naissance à une grande anse double se séparant en deux branches au-dessus de la coquille. A l'extérieur de celle-ci, les vrilles dessinent une sorte de fleurs de lis. Les pampres portent des feuilles en émail vert translucide et huit grappes formées de perles. Ce décor est complété par des figures et animaux en argent. A mi-hauteur du pied, est ménagé un berceau de vigne, formant le noeuf, sous lequel sont assis des personnages symbolisant les différentes sortes d'ivresse. Représentant l'ivresse du poète, Anacréon rêve, entouré d'un livre, d'un rouleau et d'une branche de laurier épars sur le sol. A sa gauche, l'ivresse amoureuse apparaît sous l'aspect d'un couple assis sur des branchages de lierre qui, bien que jeune, figurerait Loth et une de ses filles. Le jeune homme en costume d'inspiration Renaissance, coiffé d'un bonnet, vêtu d'un pourpoint à motifs gravés, élève de la main droite une coupe en enlaçant du bras gauche la jeune femme dévêtu, cheveux flottant, près de laquelle se sont posées deux colombes. L'ivresse bachique enfin est incarnée par Noé, vieillard à l'air absent, tenant une coupe, assis sur des feuilles de chêne sous lesquelles surgit un crapaud.
Sur l'anse, un lézard se dirige vers un nid, d'où l'observent quatre oisillons.
La base est entourée d'une bordure d'argent doré ornée d'émail champlevé opaque. Le décor sur fond noir consiste en une alternance de palmettes dorées de deux tailles différentes, les plus grandes encadrées d'émail bleu turquoise. Des pampres répandus sur cette bordure l'associent au reste de l'objet dont elle est très différente.
Pour la composition de cette coupe, François-Désiré Froment-Meurice fit appel à Adolphe-Victor Geoffroy-Dechaume, un des sculpteurs collaborant avec lui.
Inspirée de l'orfèvrerie allemande du XVIe siècle, cette œuvre reflète l'admiration caractéristique de la Monarchie de Juillet pour l'art de la Renaissance.
Inscriptions
Poinçon :
fabricant (J.W. une étoile en haut, une en bas) (sur la base)
Paris, argent, depuis 1838, petite garantie (sur la base)
Poinçon non identifié
Signature :
FROMENT-MEURICE (sur la base)
fabricant (J.W. une étoile en haut, une en bas) (sur la base)
Paris, argent, depuis 1838, petite garantie (sur la base)
Poinçon non identifié
Signature :
FROMENT-MEURICE (sur la base)
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Profondeur : 15 cm ; Profondeur : 14 cm (coupe) ; Largeur : 27 cm ; Largeur : 20 cm (coupe) ; Hauteur : 35 cm ; Hauteur : 6,5 cm (coupe) ; Poids : 2,595 kg (coupe)
Matière et technique
Matériau : agate
Matériau : argent (partiellement doré et émaillé)
Matériau : perle de coquillage
Matériau : argent (partiellement doré et émaillé)
Matériau : perle de coquillage
Lieux et dates
Date de création / fabrication
Epoque / période : Monarchie de Juillet (1830-1848) (Occident->époque contemporaine)
Date de création/fabrication : vers 1844
Date de création/fabrication : vers 1844
Lieu de création / fabrication / exécution
Paris (France->Ile-de-France = Ile de France)
Données historiques
Historique de l'œuvre
Antoine d'Orléans, duc de Montpensier (1824-1890) ? ; Isabelle II (1830-1904), reine d'Espagne en 1833 ? ; vente à Monte-Carlo, Sporting d'hiver, 11 novembre 1984, n° 38, repr. ; acquis à cette vente, arrêté du 22 novembre 1984
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
Mode d’acquisition
achat par préemption en vente publique
Date d’acquisition
date : 11/11/1984 (achat)
date de l'arrêté : 22/11/1984
date de l'arrêté : 22/11/1984
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Richelieu, [OArt] Salle 563 - Chenavard, Accès réservé
Index
Mode d'acquisition
Période
Lieux
Type
Bibliographie
- Dion, Anne, Orfèvrerie française du XIXème siècle. La collection du musée du Louvre, Paris, Somogy - Louvre éditions, 2011, p. 148-153, n° 72
- Alcouffe, Daniel ; Durand, Jannic ; Gaborit-Chopin, Danielle ; Ennès, Pierre ; Lefébure, Amaury, Nouvelles acquisitions du département des Objets d'art : 1980-1984, Paris, Réunion des musées nationaux, 1985, n° 43
- Trésors d'argent. Les Froment-Meurice, orfèvres romantiques, cat. exp. (Paris, musée de la Vie Romantique, 4 février - 15 juin 2003 (prolongé jusqu'au 29 juin)), p. 189, p. 35, n° 14
Expositions
- Trésors d'argent. Les Froment-Meurice, orfévres romantiques parisiens, Paris (France), Musée de la Vie Romantique, salle d'exposition, 04/02/2003 - 29/06/2003
Dernière mise à jour le 10.12.2024
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances