Télécharger
Suivant
Précédent
Grand guéridon circulaire
1800 / 1815 (Début du XIXe siècle)
Lieu de création : Rome
OA 4093
Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Actuellement visible au Louvre
Salle 555
Aile Richelieu, Niveau 1
Numéro d’inventaire
Numéro principal : OA 4093
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
description
Dénomination / Titre
Titre : Grand guéridon circulaire
Type d'objet
mobilier ; guéridon
Description / Décor
Bois doré, granit rose et porphyre. Trois lions ailés assis sur un socle de granit rouge d'Egypte, triangulaire à côtés incurvés, soutiennent de leurs ailes déployées une frise de palmettes et de fleurettes alternées ; une colonne cannelée, en bois doré, sert d'axe au plateau de porphyre.
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 83 cm ; Diamètre : 128 cm
Matière et technique
Matériau : bois (doré)
Matériau : granit = granite
Matériau : porphyre
Technique : techniques bambou/ bois/ corne/ ivoire/ écaille (menuiserie)
Matériau : granit = granite
Matériau : porphyre
Technique : techniques bambou/ bois/ corne/ ivoire/ écaille (menuiserie)
Lieux et dates
Date de création / fabrication
1800 - 1815
Lieu de création / fabrication / exécution
Rome (Italie->Latium) (?)
Données historiques
Historique de l'œuvre
provient des collections du cardinal Fesch ; vente à Paris le 15 mars 1824, n° 62 (mobilier mis en vente avec sa maison de la rue de la Chaussée-d'Antin) ; don de M. Auguste Dufaÿ en souvenir de son grand-père Edme Champion en 1899
Le catalogue de la vente de 1824 permet de penser que le cardinal Fesch avait acquis un gros fût de colonne en porphyre, qu'il fit débiter en plaques pour faire une série de dix guéridons, tous à piètement de bois doré. Les dimensions décroissantes de ces guéridons, correspondant à l'amoindrissement du diamètre de la colonne, semblent confirmer cette hypothèse. Les deux plus grands (OA 4093 et un second, plus large de 2 cm) sont supportés par une colonne cannelée et trois griffons, les suivants par quatre cariatides ou des pilastres plus simples (n° 61 à 70).
Le catalogue de la vente de 1824 permet de penser que le cardinal Fesch avait acquis un gros fût de colonne en porphyre, qu'il fit débiter en plaques pour faire une série de dix guéridons, tous à piètement de bois doré. Les dimensions décroissantes de ces guéridons, correspondant à l'amoindrissement du diamètre de la colonne, semblent confirmer cette hypothèse. Les deux plus grands (OA 4093 et un second, plus large de 2 cm) sont supportés par une colonne cannelée et trois griffons, les suivants par quatre cariatides ou des pilastres plus simples (n° 61 à 70).
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
Mode d’acquisition
don
Date d’acquisition
date : 1899
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Richelieu, [OArt] Salle 555 - Biennais
Bibliographie
- Porphyre. La pierre pourpre des Ptolémées aux Bonaparte, cat. exp. (Paris, Musée du Louvre, Salle du manège, 17 novembre 2003 - 16 février 2004), Paris, RMN, 2003, n° 70
- Dreyfus, Carle, Catalogue sommaire du mobilier et des objets d'art du XVIIème et du XVIIIème siècle, [Musée du Louvre], Paris, 1922, n° 157
Expositions
- Porphyre. La pierre pourpre des Ptolémées aux Bonaparte, Denon, [AGER] Salle A - Collections françaises et italiennes d'antiques restaurées aux XVIème et XVIIème siècles, 19/11/2003 - 18/02/2004
Dernière mise à jour le 06.10.2023
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
