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Plaque d'iconostases : rosace
800 / 1000 (IXe siècle ; Xe siècle)
Lieu de création : Constantinople Lieu de provenance : Turquie
AC 86
Département des Arts de Byzance et des Chrétientés en Orient
Actuellement visible au Louvre
Salle 501
Aile Richelieu, Niveau 1
Numéro d’inventaire
Numéro principal : AC 86
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
description
Dénomination / Titre
Titre : Plaque d'iconostases : rosace
Description / Décor
La plaque, dont six fragments subsistent, est décorée d'un petit médaillon central à représentation végétale, entourée de plusieurs ranges de pétales appliqués en quinconce et décorés de fleurs trilobées. L'ensemble de cette composition est inseré dans un double médaillon. Les angles de la plaque sont agrémentés d'une feuille verte, en forme de rais-de-coeur. Le motif de la rosace fut souvent utilisé par les artistes byzantins. On le retrouve notamment sur le suaire en soie, de saint Germain d'Auxerre, réalisé à Constantinople, vers l'An Mil.
Ensemble des plaques a été daté des IXe-XIe siècles, l'époque de la renaissance artistique à Constantinople sous les empereurs de la dynastie des Macédoniens (867-1056). Cette renaissance, au lendemain de la Crise iconoclaste, est caractérisée par un retour vers l'art antique et un attrait nouveau pour les arts d'inspiration orientale.
La présence de la Vierge à l'Enfant parmi les quatre grandes plaques du Louvre, et celles de colonnes, de tores et de corniches, permettent de rapprocher ces éléments épars de ceux retrouvés dans les fouilles du "Monastère royal" à Preslav en Bulgarie entre 1969-1978. A partir des éléments retrouvés dans ces fouilles, il a était possible de reconstituer un revêtement d'un templon ou iconostase. L'iconostase, à l'origine des chancels du Bas-Empire, s'est développée dans les églises byzantines entre le IXe et le XIIe siècles, pour constituer bientôt une véritable cloison séparant le sanctuaire de la nef et supportant les icônes.
Ensemble des plaques a été daté des IXe-XIe siècles, l'époque de la renaissance artistique à Constantinople sous les empereurs de la dynastie des Macédoniens (867-1056). Cette renaissance, au lendemain de la Crise iconoclaste, est caractérisée par un retour vers l'art antique et un attrait nouveau pour les arts d'inspiration orientale.
La présence de la Vierge à l'Enfant parmi les quatre grandes plaques du Louvre, et celles de colonnes, de tores et de corniches, permettent de rapprocher ces éléments épars de ceux retrouvés dans les fouilles du "Monastère royal" à Preslav en Bulgarie entre 1969-1978. A partir des éléments retrouvés dans ces fouilles, il a était possible de reconstituer un revêtement d'un templon ou iconostase. L'iconostase, à l'origine des chancels du Bas-Empire, s'est développée dans les églises byzantines entre le IXe et le XIIe siècles, pour constituer bientôt une véritable cloison séparant le sanctuaire de la nef et supportant les icônes.
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 29,5 cm ; Largeur : 29,5 cm ; Epaisseur : 0,8 cm
Matière et technique
Matériau : céramique (céramique blanche à décor polychrome)
Lieux et dates
Date de création / fabrication
Epoque / période : dynastie Macédoniens (867-1057) (Byzance->époque byzantine (457-1453))
Date de création/fabrication : 800 - 1000
Date de création/fabrication : 800 - 1000
Lieu de création / fabrication / exécution
Constantinople (Byzance) (Atelier de Constantinople)
Lieu de provenance
Turquie (Asie->Asie occidentale = Proche-Orient = Proche orient) (Brusse (Bursa) en Turquie asiatique ; proviendrait d'Üskübé en Anatolie (ancienne Prisias ad Hypium, près de la mer Noire))
Données historiques
Historique de l'œuvre
Acquis de Robert Hecht en mai 1955 comme originaire de Brusse (Bursa) en Turquie asiatique ; proviendrait d'Üskübé en Anatolie (ancienne Prisias ad Hypium, près de la mer Noire)
Propriétaire précédent : Musée du Louvre, OArt, Paris
Dépositaire précédent : Musée du Louvre, OArt, Paris
Propriétaire précédent : Musée du Louvre, OArt, Paris
Dépositaire précédent : Musée du Louvre, OArt, Paris
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
M. Hecht, Robert, Collectionneur ; Vendeur
Mode d’acquisition
achat
Date d’acquisition
date : 05/1955
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Arts de Byzance et des Chrétientés en Orient
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Richelieu, [OArt] Salle 501 - Charlemagne, Vitrine 11 Iconostase
Index
Mode d'acquisition
Période
Lieux
Type
Bibliographie
- Trésors du royaume de Lotharingie, l'héritage de Charlemagne, cat. exp. (Draguignan, Hôtel département des expositions du Var, 1er juillet - 8 octobre 2023), Draguignan, In Fine éditions d'art, 2023,
- Durand, Jannic (commissaire général) (dir.), Byzance : L'art byzantin dans les collections publiques françaises, cat. exp. (Paris, Musée du Louvre, 6 novembre 1992 - 1er février 1993), Paris, Réunion des musées nationaux, 1992, p. 388-389, n° 296 D
- Durand, Jannic ; Vogt, Christine, « Plaques de céramique décorative byzantine d'époque macédonienne », Revue du Louvre. La revue des musées de France, 4, 1992, 38-44, p. 38, 41, n° 4
Expositions
- Trésors du royaume de Lotharingie, héritage de Charlemagne, Draguignan (Externe, France), Hôtel département des expositions du Var, 30/06/2023 - 08/10/2023
- Le Trésor de Preslav, (Externe, Bulgarie), Musée archéologique Veliki Preslav, 20/06/2018 - 05/11/2018
- Byzantium. Splendour and Daily Life, Bonn (Allemagne), Kunst und Ausstellungshalle, 26/02/2010 - 13/06/2010
Dernière mise à jour le 13.12.2024
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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