Portrait des princesses Elena (1787-1869) et Alexandra (1788-1819) Kourakine, avec leur chien, 1802

Numéro principal : RF 1962 4

Département des Peintures

Borovikovskii, Vladimir Loukitc (1757 - 1825)
Russie École de

Titre : Portrait des princesses Elena (1787-1869) et Alexandra (1788-1819) Kourakine, avec leur chien, 1802

Au revers, collée sur la toile, étiquette portant l’inscription suivante : Borovikovsky V. / Family group of the Princesses Kurakin : Helen (later Countess Zotov) and Alexandra (later Princess Saltykov and by her second mariage Mrs Chicherin) […] (sans doute apposée lors du prêt du tableau à l’exp. de Londres de 1935, voir Hist.).Les modèles, Elena (future comtesse Zoltov) et Alexandra (d’abord princesse Saltykov et, en secondes noces, épouse Tchitcherine), sont les fi du prince Alexandre Borissovitch Kourakine (1752-1818), amateur d’art mais aussi diplomate, qui prit part aux pourparlers de la paix de Tilsitt (1807) et fut ambassadeur extraordinaire de Russie à Paris de 1808 à 1812. Elles posent avec leur carlin, un chien très à la mode à l’époque dans le milieu des cours européennes.

Signature :
S.D. mi-h.d. en caractères cyrilliques : Pissal Borovikovskii 1802 1802 (soit : Peint par Borovikovskii 1802 ).

Hauteur : 0,94 m ; Hauteur avec accessoire : 1,118 m ; Largeur : 0,75 m ; Largeur avec accessoire : 0,93 m ; Epaisseur avec accessoire : 7 cm

huile sur toile

1e quart du XIXe siècle (1802)

Resté dans la famille Kourakine : prince Anatolii Alexandrovitch Kourakine (1845-1936), arrière-petit-neveu du père des princesses Elena et Alexandra, modèles du R.F. 1962-4, membre du conseil d’État de l’Empire russe et actionnaire de diverses sociétés minières, notamment pétrolières à l’île de Sakhaline, après avoir soutenu la révolu-
tion de février 1917, contraint de s’expatrier peu après octobre 1917 en France où il s’établit définitivement (données biographiques fournies par Tatiana Mojenok-Ninin, 25 V 2012). – Abraham Dobry (1868-1936), banquier d’origine russe réfugié en France, négociateur en 1918 du traité économique entre l’Ukraine et l’Allemagne, et son épouse, née Lubov Baratz, Paris et château d’Auxigny à Quantilly (Cher) (prêté par
A. Dobry à la grande exp. d’art russe de Londres, 1 Belgrave Square, VI-VII 1935, n° 133, voir étiquette supra) ; transmis par héritage au frère de Mme Dobry, l’avocat et professeur Léon Baratz (1871-1961), né à Kiev, réfugié russe en France, et à son épouse, née Cécile Burstein, Paris et Monte-Carlo ; legs en 1958 de L. Baratz, en même temps que le R.F. 1962-5 (voir infra), deux portraits de Quadal (R.F. 1962-6 et R.F. 1962-7, voir école tchèque), ainsi que des peintures et dessins d’artistes russes modernes, certains ayant travaillé pour les Ballets russes (tout cet ensemble venant d’A. Dobry), le donateur stipulant dans son testament que cette libéralité doit être enregistrée comme « don de M. et Mme Léon Baratz, en mémoire de M. et Mme Abraham Dobry » ; entré au musée en 1962.

legs

date du legs : 1958

Etat

Musée du Louvre, Département des Peintures

legs