La Vierge au buisson ardent

Numéro principal : RF 1944 11

Département des Arts de Byzance et des Chrétientés en Orient

Anonyme
Russie École de

Titre : La Vierge au buisson ardent

Au revers, inscriptions manuscrites en français : Andrea Rizo et un autre au musée de Turin (Italie),qui font allusion à L’Assomption de la Vierge du peintre crétois du xve siècle Andreas Ritzos (Turin, Galleria Sabauda) et peuvent laisser entendre que le R.F. 1944-11 a porté anciennement cette attribution.La Vierge à l’Enfant, du type Hodigitria (« celle qui montre le chemin ») est représentée au centre d’une étoile à huit branches composée de deux losanges superposés aux bords incurvés. Le premier (de couleur verte) contient l’image de la
Vierge tenant l’Enfant de la main gauche et, de la droite, maintenant une échelle, allusion à l’échelle de Jacob. Sur son vêtement, des éléments d’architecture faisant référence à la Jérusalem céleste
ainsi que la double représentation du Christ : Grand prêtre (vêtements liturgiques, tiare épiscopale),et Christ-Emmanuel (Enfant couronné).
L’accompagnent un séraphin, un archange et des anges commandant aux éléments. Dans les pointes du second losange, qui est rouge (feu du Buisson ardent), les symboles des évangélistes.Dans les espaces ménagés par les pointes de l’étoile et fermés par un double lobe, d’autres Incorporels symbolisant différents dons du Saint‑Esprit comme la Force, la Crainte du Seigneur, la Sagesse, la Raison...
Sur les bordures, en haut et au milieu, Dieu le Père tenant le Christ-enfant ; en bas et au milieu,le patriarche Jessé couché (à l’origine de la lignée de la Vierge) ; sur les bords latéraux, au milieu, à droite le roi Salomon, à gauche le roi David. Aux angles, en haut, à gauche, la Vierge du Signe, et à droite, la vision d’Isaïe ; en bas, à gauche, la vision d’Ézéchiel avec le Christ franchissant les portes closes, et à droite, la vision de Jacob. Très nombreuses inscriptions en langue slavonne avec des caractères cyrilliques de couleur dorée
issues de textes de l’Ancien Testament, de l’Apocalypse,de ’hymnologie mariale ou liturgique.

Hauteur : 0,323 m ; Largeur : 0,285 m

huile sur bois

Fin du XVIIe siècle - début du XVIIIè siècle (1675 - 1725)

Mme Joseph Spiridon, née Marie-Octavie Dangu (1867-1964), veuve de Joseph Spiridon (1845-1930), lequel, tout comme son père Georges Spiridon, collectionneur établi à Rome dont il hérita, avait collectionné des Primitifs italiens et peut-être aussi des icônes ; don de cette dernière, 1944 (Inventaire R.F. : école byzantine du xvie s., Vierge à l’Enfant) ; transmis à la section des Antiquités chrétiennes, 1957 ; transféré après la suppression de celle-ci au département des Peintures, 1971.
Propriétaire précédent : Musée du Louvre, PEINT, Paris

Mme Spiridon, Marie-Octavie

don

date : 1944

Etat

Musée du Louvre, Département des Arts de Byzance et des Chrétientés en Orient

don