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Camille livre le maître d'école de Faléries à ses écoliers
1637
INV 7291 ; MR 2337
Département des Peintures
Actuellement visible au Louvre
Salle 716
Aile Denon, Niveau 1
Inventory number
Numéro principal : INV 7291
Autre numéro d'inventaire : MR 2337
Autre numéro d'inventaire : MR 2337
Collection
Artist/maker / School / Artistic centre
Description
Object name/Title
Titre : Camille livre le maître d'école de Faléries à ses écoliers
Description/Features
Physical characteristics
Dimensions
Hauteur : 2,52 m ; Hauteur avec accessoire : 2,97 m ; Largeur : 2,65 m ; Largeur avec accessoire : 3,1 m
Materials and techniques
huile sur toile
Places and dates
Date
2e quart du XVIIe siècle (1637)
History
Object history
Historique
Louis Phélypeaux de La Vrillière (1599-1681), hôtel La Vrillière, Paris ; par héritage, son petit-fils, marquis de La Vrillière, 1681 ; acquis avec l’hôtel par Louis Raullin-Rouillé, sieur de Jouy, 1705 ; vendu par la veuve de celui-ci à avec l’hôtel à Louis Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse (1678-1737), 1713 (hôtel dorénavant appelé hôtel de Toulouse) ; par héritage, son fils, Louis Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre (1725-1793) ; saisie révolutionnaire de la collection à l’hôtel de Toulouse, 1793 ; dépôt de Nesle puis Muséum (Louvre), 1794 ; présenté dans le Salon carré, 1796 (cf. Koenig, 2010, no 139) ; envoyé au musée spécial de l’École française au château de Versailles, 1797 (cf. Cantarel-Besson, 1992 ; Catalogue de l’an X, 1801-1802, no 206) ; transféré au Grand Trianon, 1809 ; retour au Louvre, 1816 (A.M.N., *P12, fol. 52 : 20 juillet 1816) ; exposé au Louvre, 1816 (cf. Notice, 1816).
Commentaire
Commandé en 1637 par Louis Phélypeaux de La Vrillière (1599-1681), secrétaire d’État sous Louis XIII et Louis XIV, pour la décoration de la célèbre galerie de son hôtel parisien (hôtel La Vrillière, aujourd’hui Banque de France). Le sujet est tiré de l’Histoire romaine de Tite-Live : « C’était la coutume des Falisques de charger un même maître de l’instruction et de la garde de leurs fils ; plusieurs enfants à la fois, usage qui subsiste en Grèce aujourd’hui encore, étaient confiés aux soins d’un seul homme. Les fils des principaux citoyens, comme presque partout, suivaient les leçons du plus savant et du plus renommé. Cet homme, pendant la paix, avait coutume de conduire les enfants hors de la ville pour leurs jeux et leurs exercices. Comme la guerre ne l’avait pas fait renoncer à cette habitude, il les emmenait à des distances plus ou moins rapprochées des portes de la ville, en variant leurs jeux et ses entretiens ; et, un jour qu’il s’était avancé plus que d’ordinaire, trouvant l’occasion propice, il poussa jusqu’aux postes et au camp des Romains, et les conduisit droit à la tente de Camille. Là, ajoutant à son action infâme un langage plus infâme encore, il dit “Qu’il remettait Faléries au pouvoir des Romains, en leur livrant les fils des premiers personnages de la ville”. À peine Camille eut-il entendu ces paroles : “Tu ne trouveras ici, dit-il, ni un peuple ni un général qui te ressemble, infâme qui viens avec un infâme présent. Nous ne tenons aux Falisques par aucun de ces liens qu’établissent les conventions des hommes ; mais ceux qu’impose la nature sont et seront toujours entre eux et nous. La guerre comme la paix a ses lois, et nous avons appris à les soutenir aussi bien par l’équité que par la vaillance. Nous avons des armes, mais ce n’est point contre cet âge qu’on épargne même dans les villes prises d’assaut ; c’est contre des hommes armés comme nous, et qui, sans être insultés ni provoqués par nous, ont attaqué à Véies le camp romain. Ceux-là, toi, autant qu’il a été en ton pouvoir, tu les as vaincus par un crime jusqu’ici inconnu ; et moi je les vaincrai comme j’ai vaincu Véies, par le courage, le travail et les armes, comme il convient à un Romain.” Cela dit, il le dépouille, lui attache les mains derrière le dos, et le fait reconduire à Faléries par ses élèves : il leur avait donné des verges pour en frapper le traître, en le chassant devant eux dans la ville. À ce spectacle, le peuple étant accouru, et ensuite le sénat ayant été invité par les magistrats à délibérer sur cette étrange affaire, il s’opéra un tel changement dans les esprits, que cette cité, qui naguère, emportée par la haine et la rage, aurait préféré presque la ruine de Véies à la paix de Capènes, appelait la paix d’une voix unanime. Au forum, au sénat, on ne parle que de la foi romaine, de l’équité du général, et, d’un commun accord, on envoie des députés à Camille dans son camp, et de là, avec l’autorisation de Camille, à Rome, pour offrir au sénat la reddition de Faléries » (livre 5, chap. 27). Le sujet illustre la grandeur d’âme de Camille, l’un des modèles de vertu (exempla virtutis) de l’Antiquité. Poussin l’a représenté à gauche, vêtu d’un drapé rouge, donnant l’ordre de faire reconduire le maître dans la ville sous les huées de ses élèves. La composition se déroule en frise, de gauche à droite, comme un bas-relief antique. L’artiste démontre sa maîtrise du « costume » en représentant avec une précision d’archéologue les enseignes de l’armée romaine et le siège du général. Il décrivait lui-même son tableau comme peint « d’une manière plus sévère, comme il est raisonnable, considérant le sujet qui est héroïque » (cf. Correspondance Poussin, [1639-1665] éd. 1911, p. 4). Dans la même lettre, adressée à son ami le peintre Jacques Stella, Poussin précise que le sujet lui a été imposé. Le Cavalier Bernin, qui a vu le tableau dans la galerie La Vrillière en 1665, l’a jugé « beau » et peint « dans la manière de Raphaël » (cf. Chantelou, [1665] éd. 2001). Il existe une première version du sujet peinte pour Michel Passart qui est conservée au Norton Simon Museum à Pasadena (huile sur toile ; 100,6 × 137,2 cm ; inv. F.1970.14.P). Quatre dessins, en relation avec les tableaux du Louvre et de Pasadena, sont connus (cf. Rosenberg (P.) et Prat, 1994, I, nos 117, 125, 126 et 127). Le dessin d’ensemble conservé au British Museum (plume et encre brune, lavis brun ; 35,8 × 49,7 cm ; inv. 1895,9.15.922 ; cf. Rosenberg (P.) et Prat, 1994, I, no 127), qui se différencie aussi bien de la version du Louvre que de celle de Pasadena, a été gravé par Girard Audran. Le tableau du Louvre a été peint sur une toile sergée comprenant 12 × 21 fils au cm2. Il comprend un agrandissement de 4 cm en partie haute. Il a été restauré avec changement de format par Jean-Michel Picault en 1794. Il a été restauré en couche picturale par Isabelle Wade et Isabelle Leegenhoek en 1986-1987.
Louis Phélypeaux de La Vrillière (1599-1681), hôtel La Vrillière, Paris ; par héritage, son petit-fils, marquis de La Vrillière, 1681 ; acquis avec l’hôtel par Louis Raullin-Rouillé, sieur de Jouy, 1705 ; vendu par la veuve de celui-ci à avec l’hôtel à Louis Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse (1678-1737), 1713 (hôtel dorénavant appelé hôtel de Toulouse) ; par héritage, son fils, Louis Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre (1725-1793) ; saisie révolutionnaire de la collection à l’hôtel de Toulouse, 1793 ; dépôt de Nesle puis Muséum (Louvre), 1794 ; présenté dans le Salon carré, 1796 (cf. Koenig, 2010, no 139) ; envoyé au musée spécial de l’École française au château de Versailles, 1797 (cf. Cantarel-Besson, 1992 ; Catalogue de l’an X, 1801-1802, no 206) ; transféré au Grand Trianon, 1809 ; retour au Louvre, 1816 (A.M.N., *P12, fol. 52 : 20 juillet 1816) ; exposé au Louvre, 1816 (cf. Notice, 1816).
Commentaire
Commandé en 1637 par Louis Phélypeaux de La Vrillière (1599-1681), secrétaire d’État sous Louis XIII et Louis XIV, pour la décoration de la célèbre galerie de son hôtel parisien (hôtel La Vrillière, aujourd’hui Banque de France). Le sujet est tiré de l’Histoire romaine de Tite-Live : « C’était la coutume des Falisques de charger un même maître de l’instruction et de la garde de leurs fils ; plusieurs enfants à la fois, usage qui subsiste en Grèce aujourd’hui encore, étaient confiés aux soins d’un seul homme. Les fils des principaux citoyens, comme presque partout, suivaient les leçons du plus savant et du plus renommé. Cet homme, pendant la paix, avait coutume de conduire les enfants hors de la ville pour leurs jeux et leurs exercices. Comme la guerre ne l’avait pas fait renoncer à cette habitude, il les emmenait à des distances plus ou moins rapprochées des portes de la ville, en variant leurs jeux et ses entretiens ; et, un jour qu’il s’était avancé plus que d’ordinaire, trouvant l’occasion propice, il poussa jusqu’aux postes et au camp des Romains, et les conduisit droit à la tente de Camille. Là, ajoutant à son action infâme un langage plus infâme encore, il dit “Qu’il remettait Faléries au pouvoir des Romains, en leur livrant les fils des premiers personnages de la ville”. À peine Camille eut-il entendu ces paroles : “Tu ne trouveras ici, dit-il, ni un peuple ni un général qui te ressemble, infâme qui viens avec un infâme présent. Nous ne tenons aux Falisques par aucun de ces liens qu’établissent les conventions des hommes ; mais ceux qu’impose la nature sont et seront toujours entre eux et nous. La guerre comme la paix a ses lois, et nous avons appris à les soutenir aussi bien par l’équité que par la vaillance. Nous avons des armes, mais ce n’est point contre cet âge qu’on épargne même dans les villes prises d’assaut ; c’est contre des hommes armés comme nous, et qui, sans être insultés ni provoqués par nous, ont attaqué à Véies le camp romain. Ceux-là, toi, autant qu’il a été en ton pouvoir, tu les as vaincus par un crime jusqu’ici inconnu ; et moi je les vaincrai comme j’ai vaincu Véies, par le courage, le travail et les armes, comme il convient à un Romain.” Cela dit, il le dépouille, lui attache les mains derrière le dos, et le fait reconduire à Faléries par ses élèves : il leur avait donné des verges pour en frapper le traître, en le chassant devant eux dans la ville. À ce spectacle, le peuple étant accouru, et ensuite le sénat ayant été invité par les magistrats à délibérer sur cette étrange affaire, il s’opéra un tel changement dans les esprits, que cette cité, qui naguère, emportée par la haine et la rage, aurait préféré presque la ruine de Véies à la paix de Capènes, appelait la paix d’une voix unanime. Au forum, au sénat, on ne parle que de la foi romaine, de l’équité du général, et, d’un commun accord, on envoie des députés à Camille dans son camp, et de là, avec l’autorisation de Camille, à Rome, pour offrir au sénat la reddition de Faléries » (livre 5, chap. 27). Le sujet illustre la grandeur d’âme de Camille, l’un des modèles de vertu (exempla virtutis) de l’Antiquité. Poussin l’a représenté à gauche, vêtu d’un drapé rouge, donnant l’ordre de faire reconduire le maître dans la ville sous les huées de ses élèves. La composition se déroule en frise, de gauche à droite, comme un bas-relief antique. L’artiste démontre sa maîtrise du « costume » en représentant avec une précision d’archéologue les enseignes de l’armée romaine et le siège du général. Il décrivait lui-même son tableau comme peint « d’une manière plus sévère, comme il est raisonnable, considérant le sujet qui est héroïque » (cf. Correspondance Poussin, [1639-1665] éd. 1911, p. 4). Dans la même lettre, adressée à son ami le peintre Jacques Stella, Poussin précise que le sujet lui a été imposé. Le Cavalier Bernin, qui a vu le tableau dans la galerie La Vrillière en 1665, l’a jugé « beau » et peint « dans la manière de Raphaël » (cf. Chantelou, [1665] éd. 2001). Il existe une première version du sujet peinte pour Michel Passart qui est conservée au Norton Simon Museum à Pasadena (huile sur toile ; 100,6 × 137,2 cm ; inv. F.1970.14.P). Quatre dessins, en relation avec les tableaux du Louvre et de Pasadena, sont connus (cf. Rosenberg (P.) et Prat, 1994, I, nos 117, 125, 126 et 127). Le dessin d’ensemble conservé au British Museum (plume et encre brune, lavis brun ; 35,8 × 49,7 cm ; inv. 1895,9.15.922 ; cf. Rosenberg (P.) et Prat, 1994, I, no 127), qui se différencie aussi bien de la version du Louvre que de celle de Pasadena, a été gravé par Girard Audran. Le tableau du Louvre a été peint sur une toile sergée comprenant 12 × 21 fils au cm2. Il comprend un agrandissement de 4 cm en partie haute. Il a été restauré avec changement de format par Jean-Michel Picault en 1794. Il a été restauré en couche picturale par Isabelle Wade et Isabelle Leegenhoek en 1986-1987.
Collector / Previous owner / Commissioner / Archaeologist / Dedicatee
M. Phélypeaux de La Vrillière, Louis, Commanditaire, 1637
Bourbon, Louis-Jean-Marie de, duc de Penthièvre, dit aussi Duc de Penthièvre, Collectionneur
Bourbon, Louis-Jean-Marie de, duc de Penthièvre, dit aussi Duc de Penthièvre, Collectionneur
Acquisition details
saisie révolutionnaire
Acquisition date
date : 1794
Owned by
Etat
Held by
Musée du Louvre, Département des Peintures
Location of object
Current location
Denon, [Peint] Salle 716 - Grande Galerie, Salle 716 - (5e travée)
Index
Mode d'acquisition
Bibliography
- Marandet, François, « A modello by Louis Laguerre and the programme of the Painted Hall at Chatsworth at Chatsworth », The Burlington Magazine, 164, 2022, pp. 760-767, p. 763
- Poussin and the Dance, cat. exp. (London, National Gallery , 9 octobre 2021 - 2 janvier 2022 ; Los Angeles (Externe, Etats-Unis), J. Paul Getty Museum, 15 février - 8 mai 2022), Los Angeles ; London, J. Paul Getty Trust / National Gallery Company Limited, 2021, p. 107
- Milovanovic, Nicolas, Peintures françaises du XVIIe du musée du Louvre, Editions Gallimard / Musée du Louvre Editions, 2021, p. 199, ill.coul., n° 423
- Marandet, François, « Nicolas Loir : œuvres inédites et classements erronés », Bulletin du musée hongrois des Beaux-Arts, 125, 2020, pp. 127-150, p. 134, 149, note 15
- Turner, Nicholas, The Paintings of Guercino. A Revised and Expanded Catalogue raisonné, Rome, Ugo Bozzi Editore, 2017, p. 514
- Gady, Bénédicte ; Milovanovic, Nicolas (dir.), Charles Le Brun (1619-1690), cat. exp. (Louvre-Lens, du 18 mai au 29 août 2016), Lens, Lienart / Louvre-Lens, 2016, p. 36
- Bonfait, Olivier, Poussin et Louis XIV: Peinture et Monarchie dans la France du Grand Siècle, Paris, Hazan, 2015, p. 40, 131, 235
- Rosenberg, Pierre, Nicolas Poussin : les tableaux du Louvre, Paris, Louvre éditions/ Somogy, 2015, p. 134-141, coul., n° 13
- Koenig, Stéphanie, « Le Muséum des Arts (Louvre) en 1796 : catalogue des peintures exposées », Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français, 2010, 2011, p. 169-189, p. 181, 183, 186, 188, n° 139
- Chantelou, Paul Fréart de, Journal de voyage du cavalier Bernin en France, ed. Macula, 2001, p. 250
- Rosenberg, Pierre ; Prat, Louis-Antoine, Nicolas Poussin 1594-1665 : catalogue raisonné des dessins, 2 tomes, Milan, Leonardo Editore, 1994, p. 218
- Cantarel-Besson, Yveline, Musée du Louvre (janvier 1797-juin 1798). Procès-verbaux du Conseil d'administration du "musée central des Arts", Paris, R.M.N., 1992, p. 79, 257
- Compin, Isabelle ; Roquebert, Anne, Catalogue sommaire illustré des peintures du musée du Louvre et du musée d'Orsay. IV. Ecole française, L-Z, Paris, R.M.N., 1986, p. 144, ill. n&b
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole ; Rosenberg, Pierre, Musée du Louvre. Catalogue illustré des peintures. Ecole française. XVIIe et XVIIIe siècles : II, M-Z, Paris, Musées nationaux, 1974, p. 55, 211, fig. 660, n° 660
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole, Catalogue des peintures du musée du Louvre. I, Ecole française, Paris, R.M.N., 1972, p. 302
- Brière, Gaston, Musée national du Louvre. Catalogue des peintures exposées dans les galeries. I.Ecole française, Paris, Musées nationaux, 1924, p. 207, n° 725
- Grautoff, Otto, Nicolas Poussin : sein Werk und sein Leben, 2 vol., Münich, Georg Müller, 1914, n° 69
- Magne, Emile, Nicolas Poussin, premier peintre du roi, 1594-1665 (documents inédits), suivi d'un catalogue raisonné..., Bruxelles, G. Van Oest, 1914, n° 37
- Bonfait, Olivier, sous la direction de ; Sarrazin, Béatrice (dir.), « Charles de La Fosse et les arts en France autour de 1700. Colloque international, 18-19 mai 2015, Salle des Colonnes, Grande Ecurie du château de Versailles », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles [en ligne], Num. spécial : 2018, mis en ligne le 22 février 2019, Disponible sur : https://journals.openedition.org/crcv/15354 , [n.p.]
Exhibition history
- Mantegna. 1431-1506, Napoléon, Exposition Temporaire sous pyramide, 03/09/2008 - 05/01/2009
- Seicento : Peintures Italiennes du XVIIe siècle dans les musées français, Milan (Externe, Italie), Palazzo Reale, 01/02/1989 - 31/03/1989, étape d'une exposition itinérante
- Seicento : Peintures Italiennes du XVIIe siècle dans les musées français, Paris (France), Galeries nationales du Grand Palais, 11/10/1988 - 02/01/1989, étape d'une exposition itinérante
Last updated on 29.07.2022
The contents of this entry do not necessarily take account of the latest data.
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